Pour ceux et celles qui ont un peu de temps le résumé de ma course.

Je savais que le moteur était pas mal, j'aime beaucoup le rapport de ma F.C... du seuil, du seuil et encore du seuil!

Merci Blaise pour la prépa.

Côté pilotage après trois sorties on pouvait pas espérer beaucoup...

Mais je me suis surpris à avoir de bonnes sensations sur un parcours quelques peu remanié que je connaissais pour y avoir couru y'a 6 ans...

Content de retrouver l'esprit cross, bonne ambiance, crêpes, chips, bonnet, gants, buff, attirail nécessaire afin d'affronter les 4/5 degrés et un vent glacial à refroidir les boeufs, pardon à les décorner.

J'y retrouvais avec plaisir alexandre tirier Collard, Dominique Antunes et surprise, Sébastien, jean Pierre, Christian et Rémy qui sont venus spécialement m'encourager.

Nous sommes une quarantaine au départ, n'ayant participer à aucune manche cette année je me retrouve en troisième ou quatrième lignes loin des premiers, quand on sait l'importance des départs en cross...

Je ne ferai pas l'holeshoot, je vais même me prendre un coup de pédalier dans le mollet gauche, une douleur bien précise et bien marquée va me poursuivre tout du long!

Résultat gros hématome qui à mon avis va mettre un bout de temps à se résorber.

Qu'à cela ne tienne, je pars tambour battant pour une folle remontée, tour après tour sous les encouragements de mes comparses qui me donnaient les écarts avec mes prédécesseurs, je vais doubler une quinzaine de gars en attendant le bon moment, mettre gaz et ne pas se retourner, telle était la devise.

Je ne vous cache pas que j'ai eu quelques fois le goût du sang dans la bouche.

Petite anecdote: à chaque fois que je passais devant les gars du club ils me disaient toujours "vas-y julien il est à 10 secondes devant, tu vas le rattraper...) je les soupçonne d'avoir piquer cette technique de panneautage à Cyril Guimard du temps où il entraînait Laurent Fignon.

En tout cas ça a fonctionné, hé hé hé!

Quelle joie de sentir que les jambes répondaient bien, à chaque bout droit, j'arrivais à descendre les dents pour appuyer et revenir sur mes points de mire, puis les dépasser, quelle joie de rentrer de plus en plus vite dans les virages, quelle joie de passer les dévers sans déclipser, quelle joie de retarder les freinages,

Mais aussi ces petites montées d'adrénaline quand la roue avant chasse, quand la roue arrière dérape, quand la vitesse est trop élevée à l'entrée du virage et où il faut appuyer fort sur la pédale extérieure pour prendre un bon appuie, frôler le piquet dans le meilleur des cas ou l'arbre dans le pire... et te rendre compte que ça passe.

De la même manière sur un dépassement ambitieux... je suis arrivé trop fort au sommet d'une bosse, je me suis littéralement envolé.

Quand on connaît mes facultés à gérer un vélo en l'air...

J'ai serré les dents et dans une figure de style digne d'un danseur étoile pardon d'un sac à patates je me suis aplati comme une crêpe, j'ai louvoyé mais je ne suis pas tombé, le gars qui je venais de dépasser m'a même félicité.

Enfin quelle joie de finir 11ème sur ce magnifique parcours, merci aux organisateurs.

Super content de mes sensations pour cette première course un peu spéciale de l'année.

Merci à mes supporters, au C.C.B, merci à ma famille, merci aux copains et surtout merci la Vie.

Maintenant une bonne bière et rdv à Casa des penes le 12 février pour la première course de la team.

J’aime

Salut Benjamin. Comment s'est déroulée ton année 2022 sur le vélo ?

A la fin du mois de janvier, j’ai fait une chute lors d’une sortie. Elle m’a éloigné du bitume durant quelques mois, le temps d’une opération de l’épaule. Cela a été dur moralement car j’ai besoin de me dépasser et de me dépenser. Je suis resté très motivé pour reprendre l’entrainement dès que possible. D’abord sur le home-trainer, mais surtout pour pouvoir reprendre les sorties en extérieur et retrouver le plaisir de rouler en peloton. J’ai pu reprendre plus sérieusement depuis septembre en ayant de très bonnes sensations.

Peux-tu nous parler de tes expériences sportives ou cyclistes ?

Le sport a toujours été un élément indispensable dans ma vie. Ayant grandi à Toulouse, j’ai été attiré tout jeune par les Pyrénées, en pratiquant la randonnée et surtout l’alpinisme. J’ai eu une période sports collectifs pendant mes études, en pratiquant quelques années le rugby. Mais le dépassement de soi que l’on trouve quand on est face à soi-même m’a fait me tourner vers des sports comme le trail puis l’escalade. Habitant à présent Olargues, le cadre est idéal ! J’aime me dépasser et chercher mes limites. En ce sens, le cyclisme me permet de répondre à cet aspect de ma personnalité. Depuis que j’ai rejoint le club, j’ai découvert le plaisir d’un sport où l’entraide est un élément essentiel. Le fait de s’encourager les uns les autres pour ne rien lâcher et arriver en haut d’une côte ensemble est très gratifiant.

Quelles sont tes perspectives pour 2023 ?

Maintenant que je me sens revenu en forme, j’ai l’intention de réaliser des courses pour progresser en me fixant des objectifs. Je compte bien participer activement aux sorties club le week-end pour rouler ensemble et avant tout partager des moments conviviaux.

Merci beaucoup Benjamin. Nous te souhaitons un très belle saison 2023 !

Salut Christian, tu es un adhérent de longue date du CCB. Il nous a semblé intéressant de connaître ton parcours.

Après avoir joué au foot, j'ai suivi mon frère Patrice au Vélo Sprint Bédarieux La Tour, mon club de cœur, présidé à l'époque par Bruno Losma. C'est le club dans lequel j'ai fait mon apprentissage cycliste avec Jean-Pierre Lopez, entraîneur diplômé d'état. J'ai ensuite adhéré au Vélo Club Cheminots Béziers Valras, club dans lequel j'ai rencontré beaucoup de personnes du monde cycliste (merci la famille Boix). A partir de là, j'ai continué avec des hauts et des bas, des saisons ponctuées de victoires et d'autres de galères. Mais j'ai couru jusqu'à la cinquantaine. Seulement 4ème puis 3ème en Catégorie Régionale FFC, j'ai toujours pris du plaisir sur le vélo.

Alors justement, c'est quoi le vélo pour toi, Christian ?

D'abord, c'est un jeu : il faut s'amuser, jouer sur le vélo. Ensuite, c'est une culture et une identité. Et pour finir, on y trouve les valeurs d'entr'aide et de solidarité : on pédale plus fort et plus loin à plusieurs.

Quel est ton meilleur souvenir vélo ?

La victoire de mon frère à Sérignan. En tant qu'entraîneur, Jean-Pierre avait mis au point une technique de course. A l'arrivée, quatre Bédariciens, les bras levés, lui offrent la victoire. Seul, il n'aurait jamais gagné. C'était magnifique, à montrer dans les écoles de cyclisme. A vélo, ce n'est pas toujours le plus fort qui gagne.

Enfin, que peut-on te souhaiter ?

Pouvoir continuer à tirer quelques bouts droits et mettre le nez au vent pour emmener les copains. Le vélo est le meilleur médicament qui existe.

Merci beaucoup, Christian. Très bonne année à toi !